Les différentes couleurs du Betta splendens relèvent de deux phénomènes différents : la présence de pigments, à l'origine des couleurs pigmentaires, et les propriétés physiques de la lumière, responsables des couleurs structurales.
Pour mieux comprendre l'hérédité des différentes mutations liées aux couleurs chez le Betta, la "théorie
des 4 couches" a été développée par H.M. Wallbrunn.
De manière théorique, les couleurs chez le Betta splendens ont été organisés en quatre couches successives : la couche jaune
(couche la plus profonde), la couche noire, la couche rouge, et la couche irisée (couche la plus superficielle).
La diversité des couleurs chez le Betta splendens domestique correspond aux différentes combinaisons alléliques possibles pour l'ensemble des gènes de chacune des quatre couches de couleur, et de la présence ou non du caractère marbré.
Aucun gène n'a été identifié pour le contrôle de la pigmentation jaune chez le Betta splendens.
Un Betta de phénotype jaune est un Betta xanthique (ou leucique) du type
"cambodge", ne synthétisant pas de pigments rouges
(non-rouge)
et sélectionné pour une irisation réduite voir absente (irisation
réduite).
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